TARIF D'AFFRANCHISSEMENT DES AVIS D'ARRIVÉES DE COLIS POSTAUX |
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Loi du 3 mars 1881 |
Une Conférence, composée de
délégués de la plupart des pays de l'Union postale universelle, s'est
réunie à Paris, à la fin de l'année 1880, en vue d'organiser un échange
international de petits paquets dits "colis postaux". Ses travaux ont abouti à
la conclusion d'une Convention qui a été signée le 3 novembre 1880, et
approuvée par une loi du 3 mars 1881.
Conformément à la faculté laissée à cet égard aux parties contractantes par le
protocole final, une Convention est également intervenue entre le Ministre des
postes et des télégraphes, stipulant au nom de l'État, et les grandes
compagnies françaises de chemins de fer et de navigation, pour charger ces
compagnies dans la limite de leurs moyens d'action, du transport des colis
postaux adressés à l'intérieur du territoire de la République où échangés avec
l'Étranger.
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Les avis imprimés, par lesquels
les chefs de gare invitent les destinataires des colis postaux livrables en
gare à faire retirer lesdits colis, sont admis au bénéfice de la modération de
taxe accordée à tout imprimé, plié
en forme de lettre non fermée ou placé sous une enveloppe ouverte, pourvu
qu'ils ne contiennent aucune mention manuscrite autre que celles prévues par
le texte imprimé des formules. |
Tarif du 1er mai 1881 |
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Affranchissement |
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Lettre d'avis à retirer un colis postal en gare : |
5 c. |
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Ce tarif à 5 centimes est resté en vigueur jusqu’au 15 juillet 1925.
Tarif du 1er
mai 1881 Affranchissement à 5 c. Cet avis de la Compagnie des Chemin de Fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, du 26 juillet 1896, invite M Thimonier Louis à venir retirer un colis postal, en gare d'Amplepuis. |
Extension du 15 octobre 1881 |
A partir du 15 octobre 1881, le service des colis postaux est ouvert à l'intérieur de Paris. Les colis de Paris pour Paris sont déposés dans les bureaux de la Compagnie des Messageries nationales. Provisoirement le nouveau service ne fonctionne que dans le centre de Paris, en deçà des limites de l'ancien octroi. |
Colis postal expédié contre remboursement Loi du 25 juillet 1881 |
INSTRUCTION N° 186 d'août 1881 |
EXPÉDITION DES COLIS POSTAUX CONTRE REMBOURSEMENT. § 3. L'expéditeur d'un colis postal pourra demander que ce colis soit livré au destinataire contre un remboursement dont le maximum est fixé à 100 francs. Il devra faire mention de sa demande et du montant du remboursement, tant sur le bulletin d'expédition que sur l'adresse du colis et indiquer, en outre, s'il désire être payé soit à la gare ou au bureau d'expédition du colis, soit à domicile. Toutefois, le payement à domicile ne pourra, être demandé que dans le cas où l'expéditeur habite une localité desservie par un service de factage ou de correspondance rattaché à la gare de départ. TARIF. § 4. La taxe à payer pour l'encaissement et la transmission de toute somme perçue à titre de remboursement sur un colis postal est fixée, savoir : A 60 centimes (y compris le droit de timbre de 10 centimes) lorsque le payement de cette somme à l'expéditeur devra avoir lieu à la gare ou au bureau d'expédition du colis ; A 85 centimes (y compris le droit de timbre de 10 centimes) lorsque l'expéditeur demandera que ladite somme lui soit payée à domicile. § 5. Cette taxe sera toujours acquittée au départ en même temps que les frais de transport du colis postal. A cet effet, l'expéditeur devra remettre à la gare ou au bureau du départ deux bulletins d'expédition des modèles n° 3 et 3 bis annexés au règlement du 22 avril 1881 et du prix de 60 ou de 85 centimes, selon le cas. L'un de ces bulletins dûment rempli, daté et signe par l'envoyeur, devra accompagner le colis ; l'autre bulletin, destiné à assurer le retour de la somme à encaisser, sera rempli par les agents du chemin de fer. TRANSPORT. § 6. La transmission aux ayants droit des sommes perçues à titre de remboursement sur les colis postaux s'effectuera dans les délais assignés aux transports en grande vitesse. PAYEMENT DU REMBOURSEMENT. § 7. Après encaissement, le montant du remboursement sur un colis postal est remis, soit à la gare ou au bureau d'expédition du colis, soit à domicile, au destinataire qui doit en donner décharge en toutes lettres au verso du bulletin ayant servi à la transmission du remboursement. § 8. Les destinataires des sommes payables en gare ou au bureau d'expédition du colis seront prévenus, dans les vingt-quatre heures par les agents du chemin de fer, de l'arrivée desdites sommes et devront rembourser le port de la lettre d'avis. § 9. Un arrêté ministériel en date du 20 août 1881 a fixé à 5 centimes le port des lettres d'avis que les chefs de gare expédieront ainsi par la poste, aux destinataires des sommes perçues à titre de remboursement sur colis postaux. Ces lettres d'avis devront être affranchies au départ en timbres-poste ; elles ne devront contenir aucune mention ou annotation manuscrite autres que celles prévues par le texte imprimé des formules, sous peine de refus de transmission ; elles devront être conformes au modèle figurant à la page 313 du Bulletin mensuel n° 36 supplémentaire et qui est reproduit ci-après avec les additions nécessitées par le nouveau service. L'attention des agents est tout particulièrement appelée sur ces dispositions qui s'appliquent aux seuls avis concernant les remboursements sur colis postaux, à l'exclusion des avis relatifs aux remboursements sur tout autre article de messagerie. § 10. Toute somme portée à domicile par un service de factage ou de correspondance et qui n'aura pu être remise au destinataire pour une cause quelconque, sera tenue en gare, à la disposition de l'ayant droit. Si un second transport à domicile est demandé par celui-ci, la livraison aura lieu contre un nouveau droit de 25 centimes. (Bulletin mensuel n° 40 supplémentaire, d'août 1881)
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Tarif du 1er septembre 1881 |
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Affranchissement |
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Lettre d'avis à retirer un colis postal en gare contre remboursement : |
5 c. |
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Lettre d'avis à retirer un remboursement sur colis postal : |
5 c. |
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Ce tarif à 5 centimes est resté en vigueur jusqu’au 15 juillet 1925.
Tarif du 1er
septembre 1881 Affranchissement à 5 c. Cet avis de la Compagnie des Chemin de Fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, du 22 décembre 1917, invite M Lamoureux à venir retirer un colis postal, en gare de Forcalquier, contre remboursement de la somme de 40 F. |
Arrêté du 17 juin 1904 |
Sont
admis à la taxe réduite de 5 centimes, les avis imprimés informant les
destinataires de l'arrivée en douane de colis postaux d'origine étrangère
soumis au régime de douane et leur indiquant
les formalités
qu'ils ont à remplir ou les pièces qu'ils doivent fournir pour entrer en
possession desdits colis. |
Circulaire du 13 août
1913 |
A partir du 1er
octobre 1913 les chefs de gares ou d'agences, officiellement chargés de
l'exécution du service des colis postaux, aviseront directement, au
moyen d'une formule conforme au modèle ci-annexé, les expéditeurs de colis
postaux de la non livraison de leurs envois. |
Extension aux colonies françaises du service des colis postaux Décret du 31 juillet 1881 |
Les colonies ou établissements français du Sénégal, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française, de la Réunion, de Pondichéry, de Karikal et de la Cochinchine, échangeront, par la voie des paquebots-poste français, des colis postaux tant entre eux qu'avec la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et la Suisse. Le nouveau service entrera en activité dans les colonies ou établissements français précités, à dater du jour où le présent décret y aura été promulgué. |
Extension du 1er août 1882 |
A partir du 1er août 1882, les colonies de la Réunion, de Pondichéry, de Karikal, et de la Cochinchine pourront expédier, par la voie d'Égypte, des colis postaux à destination de la Turquie. |
Extension du 1er novembre 1882 |
Le 1er novembre 1882, le service des colis postaux sera étendu aux relations du Sénégal, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française, de la Réunion, de la Cochinchine, de Pondichéry et de Karikal avec le Portugal. |
Extension du 1er novembre 1882 |
Le service des colis postaux commencera à fonctionner le 16 novembre 1882 entre la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie et les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans d'une part, et la Nouvelle-Calédonie, d'autre part. |
Extension de décembre 1882 |
Les habitants de la Nouvelle-Calédonie échangeront par la voie des paquebots-poste français des colis postaux avec la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie, les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans, les colonies françaises du Sénégal, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française, de la Réunion, de Pondichéry, de Karikal, de la Cochinchine, ainsi qu'avec l'Allemagne, l'Autriche- Hongrie, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, l'Égypte, l'Italie, le Luxembourg, le Monténégro, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Serbie, la Suède, la Suisse et la Turquie. D'antre part, les colonies de la Réunion, de Karikal, de Pondichéry, de la Cochinchine et de la Nouvelle-Calédonie pourront expédier, par la voie de Constantinople, des colis postaux à destination de l'Autriche-Hongrie, de la Bulgarie, du Monténégro, de la Roumanie et de la Serbie. |
Extension du 1er mai 1883 |
Le 1er décembre 1882, le service des colis postaux sera étendu aux relations du Sénégal, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française, de Mayotte, de Nossi-Bé, de Sainte-Marie de Madagascar, de la Réunion, de Pondichéry, de Karikal, de la Cochinchine et de la Nouvelle-Calédonie, avec les colonies danoises de Saint-Thomas, de Saint-Jean et de Sainte-Croix. |
Extension du 1er octobre 1884 |
A partir du 1er octobre 1884, des colis postaux pourront être échangés, par la voie des paquebots-poste français, entre la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie et les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans d'une part et le Tonkin d'autre part. |
Extension du 1er juin 1885 |
A partir du 1er juin 1885, des colis postaux pourront être échangés, par la voie des paquebots-poste français, entre la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie et les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans d'une part et l'Annam d'autre part. |
A partir de 1886, voir les extension ci-dessous. |
Extension du service des colis postaux aux autres pays |
Les tarifs d'affranchissement des colis postaux n'entrent pas dans le champ d'étude de ce site. Je ne donne donc la liste des pays qui participent à ce service qu'à titre indicatif, jusqu'en 1894. |
Extension du 1er octobre 1881 |
A partir du 1er octobre 1881, le service des colis postaux est étendu aux relations à l'intérieur de la Corse, et avec l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie, le Danemark, l'Égypte, l'Italie, le Monténégro, la Norvège, la Roumanie, la Serbie, la Suède et la Turquie. |
Extension du 1er avril 1882 |
A partir du 1er avril 1882, le service des colis postaux est étendu aux relations avec les Pays-Bas. |
Extension du 1er août 1882 |
A partir du 1er août 1882, le service des colis postaux sera étendu aux relations des bureaux français établis dans les ports ottomans, soit entre eux, soit avec la France, l'Algérie, la Tunisie, les colonies françaises du Sénégal, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de la Réunion, de Pondichéry, de Karikal, de Cochinchine et enfin avec l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, l'Égypte, l'Italie, le Luxembourg, le Monténégro, la Norvège, les Pays-Bas, la Roumanie, la Serbie, la Suède et la Suisse. D'autre part, les colonies de la Réunion, de Pondichéry, de Karikal, et de la Cochinchine pourront expédier, par la voie d'Égypte, des colis postaux à destination de la Turquie. |
Extension du 1er novembre 1882 |
Le service des colis postaux commencera à fonctionner le 1er novembre 1882, entre la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie, les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans d'une part, et le Portugal, d'autre part. Le service des colis postaux sera étendu aux relations du Sénégal, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française, de la Réunion, de la Cochinchine, de Pondichéry et de Karikal avec le Portugal. |
Extension du 1er décembre 1882 |
Le service des colis postaux commencera à fonctionner le 1er décembre 1882 entre la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie et les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans d'une part, et les possessions portugaises de Madère et des Açores, d'autre part. |
Extension du 1er mai 1883 |
Le service des colis postaux commencera à fonctionner le 1er décembre 1882 entre la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie et les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans d'une part, et les colonies danoises de Saint-Thomas, de Saint-Jean et de Sainte-Croix, d'autre part. |
Extension du 1er juillet 1885 |
A partir du 1er juillet 1885, le service des colis postaux commence à fonctionner entre la France continentale, la Corse, l'Algérie, la Tunisie, les colonies françaises et les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans, d'une part, et l'Espagne d'autre part. |
Extension du 1er avril 1886 |
A partir du 1er avril 1886, le service des colis postaux par la voie des paquebots-poste français ou par la voie d'Italie, est étendu aux relations de Tripoli de Barbarie avec la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie, les bureaux de poste français en Turquie, et avec les colonies ou établissements français, et avec les pays étrangers participant à ce service. |
Extension du 1er juillet 1887 |
A partir du 1er juillet 1887,
des colis postaux peuvent être échangés entre la France (y compris la Corse et
l'Algérie), la Tunisie, les bureaux de poste français établis dans les ports
ottomans, et l'agence maritime de Tripoli de Barbarie, d'une part, et la
République Argentine, d'autre part. |
Extension du 1er août 1887 |
Le service des colis postaux commence à fonctionner le 1er août
1887, entre la France continentale, la Corse, l'Algérie, la Tunisie, les
bureaux de poste français en Turquie, l'agence maritime de Tripoli de
Barbarie, et les colonies ou établissements français d'une part, et le bureau
de poste français établi à Shang-Hai, d'autre part. |
Extension du 1er octobre 1887 |
A partir du 1er octobre 1887, des colis postaux peuvent être
échangés entre la France (y compris la Corse et l'Algérie) et la Tunisie,
d'une part, et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, d'autre part. |
A partir du 1er octobre 1887,
le service des colis postaux est étendu à la Grèce et à l'île de Malte, par la
voie d'Italie et à l'Etat indépendant du Congo par la voie de Belgique. |
Extension du 1er juin 1888 |
A partir du 1er juin 1888, des colis postaux peuvent être échangés avec le Chili par la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie, les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans ou à Shang-Hai, l'agence maritime de Tripoli de Barbarie, les colonies ou établissements français. |
Extension du 1er juillet 1888 |
A partir du 1er juin 1888, des colis postaux peuvent être échangés avec la République du Salvador et le territoire de Togo (Afrique occidentale), par la France (y compris la Corse et l'Algérie), les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans ou à Shang-Hai, l'agence maritime de Tripoli de Barbarie et les colonies ou établissements français. |
Extension du 1er avril 1889 |
A partir du 1er avril 1889, des colis postaux peuvent être échangés avec Maurice par la France (y compris la Corse et l'Algérie), la Tunisie, les bureaux de poste français établis dans les ports ottomans ou à Shang-Hai, l'agence maritime de Tripoli de Barbarie, les colonies ou établissements français. |
Extension du 1er septembre 1889 |
A partir du 1er septembre 1889, des colis postaux peuvent être échangés avec Tahiti, l'Uruguay, et Héligoland. |
Extension du 1er décembre 1889 |
A partir du 1er décembre 1889, des colis postaux peuvent être échangés avec l'île de Malte, ainsi qu'avec l'établissement français d'Obock. |
Extension du 1er mars 1890 |
A partir du 1er mars 1890, des colis postaux peuvent être échangés avec le Gabon et le Congo français. |
Extension du 1er septembre 1890 |
A partir du 1er septembre 1890, des colis postaux peuvent être échangés avec la Grèce et avec les établissements français à Madagascar. |
A partir du 1er septembre 1890, des colis postaux peuvent être échangés par la voie de Londres avec les colonies anglaises, ainsi qu'avec le Siam, Bangkok, les îles Fidji, Tanger, le Costa-Rica, la Colombie et le Mexique. |
Extension du 1er mars 1891 |
A partir du 1er mars 1891, des colis postaux peuvent être échangés avec l'agence maritime française établie à Tanger. |
Extension du 1er mai 1891 |
A partir du 1er mai 1891, des colis postaux peuvent être échangés avec la Colombie. |
Extension du 1er juin 1891 |
A partir du 1er juin 1891, des colis postaux peuvent être échangés avec l'île de Chypre. |
Extension du 1er janvier 1892 |
A partir du 1er janvier 1892, des colis postaux peuvent être acceptés pour les Nouvelles-Hébrides. |
Extension du 1er décembre 1892 |
A partir du 1er décembre 1892, des colis postaux peuvent être échangés avec le Mexique. |
Extension du 1er janvier 1893 |
A partir du 1er janvier 1893, des colis postaux peuvent être échangés avec le Libéria. |
Extension du 1er octobre 1893 |
A partir du 1er octobre 1893, des colis postaux peuvent être échangés avec les Indes néerlandaises. |
Extension du 1er août 1894 |
A partir du 1er août 1894, des colis postaux peuvent être expédiés de France en Serbie. |
Extension du 1er septembre 1894 |
A partir du 1er septembre 1894, des colis postaux peuvent être échangés avec la Guyane et les Antilles néerlandaises. |