TARIFS D’AFFRANCHISSEMENT AVEC
la CÔTE OCCIDENTALE de l'AFRIQUE*

LETTRES

© Jean-Louis BOURGOUIN


*Ambrizette, Bénin, Black-Point, Bonny, Brass, Cameroons, Cap-Palmas, Congo, Fernando-Po, Grand-Bassam, Half-Jack, Jellah-Coffee, Kinsembo, Landana, Nunn, New-Calabar, Old-Calabar, Opobo, Porto-Novo, Whydah.

 

   Pour la desserte par les paquebots anglais, voir "Côtes Occidentales de l'Afrique".

France → Côte occidentale d'Afrique (PP)* :

Poids

Affranchie

 

     Tarif du 1er août 1849 (voie d'Angleterre) 7,5 g. 1,50 F  
     Tarif du 1er janvier 1857 (voie d'Angleterre) 7,5 g.   80 c.  
     Tarif du 1er janvier 1866 (voie d'Angleterre) 10 g.   80 c.  
     Tarif du 1er juillet 1871 (voie d'Angleterre, PP jusqu'à Sierra Leone) 10 g. 1,00 F  
     Tarif du 1er janvier 1876 (voie d'Angleterre) 15 g.   80 c.  
     Tarif du 1er mai 1878 (voie d'Angleterre) 15 g.   75 c.  
     Tarif du 1er juillet 1892 15 g.   50 c.  

     *Les lettres en provenance de France étaient affranchies seulement jusqu'au port de débarquement. Elles étaient donc taxées à l'arrivée par la poste locale. L'affranchissement était obligatoire.


***

Côte occidentale d'Afrique → France (non affranchie)* :

Poids

Taxe française

 

     Tarif du 1er août 1849 (voie d'Angleterre) 7,5 g. 1,50 F  
     Tarif du 1er janvier 1857 (voie d'Angleterre) 7,5 g.   80 c.  
     Tarif du 1er janvier 1866 (voie d'Angleterre) 10 g. 1,00 F  
     Tarif du 1er juillet 1871 (voie d'Angleterre) 10 g. 1,20 F  
     Tarif du 1er janvier 1876 (voie d'Angleterre) 15 g. 1,10 F  
     Tarif du 1er mai 1878 (voie d'Angleterre) 15 g. 1,00 F  
     Tarif du 1er juillet 1892 15 g. 1,00 F  

     *Les lettres doivent être affranchies jusqu'au port d'embarquement.

 

Nouveaux Établissements Français

 

     A partir de septembre 1891, les établissements français des Rivières du Sud, de la Côte d'Or, du golfe de Bénin et du Soudan français, qui faisaient autrefois partie de la colonie du Sénégal, sont dotés d'une autonomie complète et sont considérés, au point de vue postal, comme autant d'offices distincts.

 

     En novembre 1893, l'administration des colonies notifie la création à Abomey-Calavy, Avrekété, Godomey et Whydah (Dahomey) de bureaux de poste rattachés à l'établissement colonial français du Bénin.

 

     A partir de septembre 1894, les établissements français du golfe de Bénin prennent la dénomination de Dahomey et dépendances et le régime de l'Union postale est applicable aux correspondances échangées avec ces parages.
     Toutefois, en raison de la difficulté des communications avec l'intérieur du Dahomey, la transmission des lettres de valeurs déclarées est restreinte, jusqu'à nouvel ordre, aux relations avec Grand-Popo, Whydah, Porto-Novo et Cotonou.

 

     A partir du 1er janvier 1903, le bureau du Cap Lopez (Congo français) est admis à l'échange des lettres et  des boites de valeur déclarée. Cet échange fonctionne dans les mêmes conditions qu'avec les bureaux de Libreville et Loango.


 

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