L'EMPIRE OTTOMAN |
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A l'issue de la guerre de Crimée,
au congrès de Paris de mars 1856, les puissances européennes
garantissent l'intégrité territoriale de l'Empire Ottoman : zones brun
foncé, brun clair (Égypte) et brun orange (Tunisie). En contrepartie, les
principautés de Moldavie et de Valachie (zone vert clair) acquièrent leur autonomie
(voir Roumanie) et la Serbie (zone vert pâle) est placée sous la protection collective des
puissances chrétiennes. Quant au Monténégro (zone jaune), il a un statut à
part (voir ce pays). |
Bibliographie "Documents philatéliques", la revue de l'Académie de Philatélie, a publié deux articles consacrés aux tarifs postaux des lettres dans les bureaux français établis en Turquie et en Égypte. L'un de Daniel Georgel dans le n°178 couvrant la période 1857-1863, l'autre de Robert Abensur dans le n°179 couvrant la période 1864-1877. |
LES BUREAUX DE POSTE FRANCAIS A L'ÉTRANGER |
Dès la première moitié du 19ème siècle, le développement du
commerce entre l'Orient et l'Occident imposa la création de voies de
communication rapides et fiables. Pour plus de détails sur l'implantation des différents bureaux français dans l'Empire ottoman, voir l'étude détaillée de Robert Désert sur ce sujet. |
LES BUREAUX DE POSTE AUTRICHIENS EN TURQUIE |
Compte tenu de sa
"proximité" avec l'Empire Ottoman, l'Autriche installa très tôt des
bureaux de poste en Turquie. Ces implantations ont varié dans le temps,
avec des ouvertures de nouveaux bureaux et des fermetures. |
LES TARIFS POSTAUX |
"Les taxes indiquées dans
"Les Tarifs Postaux de l'Empire Ottoman" concernant les correspondances
transportées par les paquebots-poste français ou britanniques représentent
seulement le prix du service rendu par les moyens français ou
britanniques. Il s'ensuit que ces taxes constituent bien le port entier
des correspondances originaires ou à destination des villes maritimes de
la Turquie et de l'Égypte directement desservies par les moyens précités
et où la France possèdent des établissements de poste ; mais qu'elles ne
comprennent pas les frais qui peuvent résulter de la transmission, par
d'autres moyens, des correspondances qui, pour parvenir à destination,
doivent emprunter l'intermédiaire de services qui ne dépendent ni de
l'Administration des postes de France, ni de l'Administration des postes
britanniques. Cette situation disparaît le 1er janvier 1876, avec la participation de la Turquie et de l'Égypte à l'Union Générale des Postes. |